Sur la route

Voici une occasion de lire quelques entrevues et anecdotes concernant vos collègues conducteurs et mécaniciens provenant d’un océan à l’autre ! Consultez le site fréquemment puisque nous y ajouterons régulièrement de nouveaux éléments. Toutefois, si vous aimez raconter vos expériences, n’hésitez pas à nous en faire part afin que nous puissions les passer en revue et les afficher sur le site pour le plaisir de tous! Contactez-nous pour nous faire parvenir votre anecdote.

Anecdotes

Écoutez les conducteurs

L'histoire de Brian (anglais seulement)

L'histoire de John (anglais seulement)

L'histoire de Peter (anglais seulement)

John – mécanicien

Un mécanicien chevronné dans tous les aspects du métier, John est convaincu qu’il a choisi la meilleure carrière – pour lui, c’est vraiment le métier qui correspond le mieux à ses habiletés et qui lui procure une grande satisfaction.

« En voyant l’autocar rentrer à l’atelier, je sais que je serai en mesure de réparer les composants du véhicule et c’est très valorisant » dit-il. « Je me sens bien non seulement de réparer l’autobus mais aussi d’assurer des services de transport à la population. »

Au cours de cette période, il a gravi les échelons en commençant par l’entretien des pneus jusqu’au niveau superviseur d’un atelier doté de cinq mécaniciens. Il garde de bons souvenirs de ses années passées chez Cardinal mais sa participation dans le cadre des Jeux olympiques de 1988 à Calgary demeure l’un des moments forts de sa carrière.

« Mon expérience la plus mémorable remonte aux Jeux olympiques de Calgary en 1988 » déclare John. « J’ai eu l’occasion de rencontrer des athlètes et des adeptes du sport venant de tous les coins du monde ; ils ont monté à bord de nos autocars et nous les avons reconduits aux différents sites de compétition. Cela m’a vraiment fait quelque chose. »

À titre de mécanicien spécialiste du transport autobus, John a deux apprentis sous son aile à l’atelier. Au moment où ils entreprennent leur carrière au sein de l’industrie de l’autobus, John leur prodigue quelques conseils : « C’est un emploi assez bien rémunéré et vous pouvez en dégager un sentiment de fierté et de satisfaction lorsque les usagers empruntent les autocars que vous réparez. »

Sharon – Conductrice d’autobus scolaire

Pour Sharon, un trajet typique comprend le transport aller-retour d’un groupe d’écoliers, soit de la maison à l’école et vice versa. Après 25+ ans d’expérience et de loyaux services sans accident, Sharon croit que l’amour qu’elle éprouve pour les enfants l’a gardé au volant de l’autobus.

« Conduire un autobus d’écoliers convient à mon horaire et je suis très contente de voir les mêmes enfants d’une année à l’autre » dit-elle. « J’apprécie la souplesse que m’offre cet emploi et j’aime bien voir les enfants grandir au fil des ans. »

On peut facilement déclarer que Sharon est une conductrice experte du milieu scolaire et voici quelques conseils qu’elle offre aux conducteurs débutants.
« Vous devez faire preuve de patience non seulement avec les enfants mais aussi avec les conducteurs sur la route » dit-elle. « Il faut vraiment aimer ce milieu de travail sinon vous ne tiendrez pas le coup. »

Étant donné qu’elle y œuvre depuis nombreuses années, Sharon a beaucoup de bons souvenirs ; cependant, elle n’oubliera jamais les excursions faites avec les scouts.

« Il y a quatre ans, j’ai effectué le transport nolisé lors du Jamboree mondial des scouts à Kananaskas, tout près de Banff » déclare-t-elle. « Rencontrer des scouts de tous les coins de la planète a été le point culminant et l’expérience la plus enrichissante de ma carrière de conductrice d’autobus. Les voir en admiration devant les montagnes (rocheuses) c’était vraiment tout un spectacle. »

Wilson – À la croisée des chemins

Lorsque Wilson s’est retrouvé à la croisée des chemins, il a emprunté le chemin du succès et un demi-siècle plus tard, il célèbre son cinquantième anniversaire de loyaux services au sein de l’industrie de l’autobus. Hormis son excellente feuille de route au volant d’un autobus scolaire, Wilson déclare tout modestement qu’il n’a jamais reçu autant d’attention.

« Mon 50e anniversaire ne m’a pas changé », dit-il. « Je me suis dit que si je maintenais le cap je pourrais conduire un autobus pendant cinquante ans. Jamais, je ne m’attendais à autant d’honneurs! »

Et le point marquant de sa carrière a été bien souligné. À Toronto, il a assisté à un dîner d’honneur pour fêter son anniversaire d’or et on lui a remis le prix Robert Harding pour l’excellence du travail de toute une vie ainsi qu’un autre prix décerné par le ministère ontarien des Transports pour avoir assuré le transport sécuritaire des écoliers pendant cinquante ans. « Bon nombre de prix sont remis à chaque année pour le courage », dit-il. « Je suis très honoré d’avoir reçu cette reconnaissance de la part de l’industrie de l’autobus . »

Des conducteurs comme Wilson ne sont pas légion. Au fait, sa réalisation de est tout à fait unique au sein de l’industrie.

« Seulement trois personnes se méritaient le prix pour l’excellence de leurs réalisations ce soir-là », a déclaré Wilson. « J’étais le seul conducteur d’autobus. Les deux autres personnes travaillaient au sein de l’industrie du camionnage. »

Il est toujours fidèle au poste et assure le trajet des écoliers en se demandant pendant combien d’années encore va-t-il poursuivre cette routine ?

« Conduire un autobus me garde occupé », dit-il. Ma famille exploitait une ligne d’autobus pendant plusieurs années et j’ai simplement continué à l’exploiter. J’ai assuré le service de transport scolaire vers 18 différentes écoles et j’ai rencontré beaucoup d’enfants. J’ai choisi de transporter tous les enfants, y compris ceux qui ont des besoins spéciaux. Maintenant, je reconduis même mes trois petites filles. »

Malgré le fait que Wilson affiche 50 belles années de service sécuritaire à sa feuille de route, il y a tout de même des écueils le long de la route qu’il aimerait éviter.

« C’est très exigeant de conduire l’autobus durant les tempêtes de neige », déclare-t-il. Puisque nous sommes très près du lac Huron, on peut se retrouver rapidement dans une grosse tempête de neige et il devient impossible de voir la route; cela fait peur surtout avec un autobus rempli d’enfants. Il faut faire de son mieux et tenir la route tout en avançant lentement. C’est la partie la plus difficile de mon travail. »

Wilson est un conducteur d’autobus qui a atteint 50 ans de loyaux services en transportant des milliers d’enfants d’âge scolaire. Plusieurs autres conducteurs pourront suivre dans ses traces et lorsqu’ils seront à la croisée des chemins, nous espérons qu’ils emprunteront la même voie que Wilson.

Ron

Lorsque l’on décrit des conducteurs d’autobus, il faudrait consacrer un chapitre à Ron. Ayant plus de 27 années de loyaux services au sein de l’industrie, Ron a reçu la distinction de l’Employé de l’année 2000 et il a écrit un livre décrivant sa carrière. Il a une feuille de route impeccable.

Outre les éloges à son égard, Ron décrit pourquoi il a choisi de faire carrière au sein du l’industrie et les points valorisants de son choix de carrière.

« Franchement, j’étais à la recherche d’un emploi et je voulais quelque chose qui comportait des défis », dit-il. «J’ai cogité avec l’idée et ensuite, je me suis lancé. Et maintenant, je crois avoir pris la bonne décision. Je trouve que j’ai une carrière très valorisante puisque je ne suis pas confiné à un bureau et j’ai l’occasion de rencontrer beaucoup de monde. »

Originaire d’Edmonton, Ron a rédigé, avec le concours de la société de transport en commun d’Edmonton, un livre intitulé « Bus » dans lequel il propose des suggestions aux nouveaux conducteurs.

« Soyez honnête tout au long de votre carrière, » déclare-t-il. «Si vous pensez que vous aimeriez ce choix de carrière, faites en l’essai. Faites confiance à votre instinct. »

La remise du prix Employé de l’année fut pour Ron le fait saillant de sa carrière.

« C’était toute une surprise de recevoir ce prix », dit-il. «J’étais content de la reconnaissance que l’on m’accordait pour avoir accompli un bon travail. »

Margaret

Mère de jeunes enfants, Margaret a décidé d’entamer une carrière passionnante en tant que conductrice d’autobus. Ayant plus de 15 ans d’expérience à son actif, Margaret avance que la flexibilité de l’horaire ainsi qu’un environnement changeant constamment l’ont incité à monter à bord d’un autobus et de prendre le volant.

« Puisque j’ai des enfants en bas âge, le poste de conducteur d’autobus me convenait », dit-elle. « J’aime bien rencontrer de nouvelles personnes et j’aime encore plus le fait que je ne suis pas assise derrière un bureau. »

À titre d’ancienne au sein de l’industrie, Margaret a quelques suggestions à faire aux nouveaux qui débutent leur carrière.

« Pour réussir à titre de conducteur d’autobus, il faut toujours être conscient de son entourage », conseille-t-elle. « Il faut toujours tenir compte des autres conducteurs sur la route qui voudront vous faire la vie dure. »

Outre ses 15 ans et demi de conduite sans accident, Margaret n’a jamais été absente de son travail. La carrière d’un conducteur d’autobus est valorisante pour bien des raisons, affirme-t-elle.

« Lorsque les enfants descendent de l’autobus et me font un sourire et me remercient de les déposer à la maison, c’est le moment le plus gratifiant pour moi. Ça vaut vraiment la peine de conduire des autobus pendant toutes ces années. »

Kinga

Dans le cadre de sa journée très chargée de mère, Kinga veille, matin et soir, au transport scolaire, à bord d’un autobus. À la recherche d’un emploi offrant des heures de travail souples, Kinga a décidé de faire carrière en tant que conductrice d’autobus.

« Je ne voulais pas travailler à temps plein parce que je voulais rester à la maison et m’occuper de ma fille», dit-elle. « Ce poste de conductrice me permet d’être une mère très présente et de combler ma passion pour la route. »

Kinga habite à Mississauga en Ontario et conduit une fourgonnette pour transporter les enfants du primaire et du secondaire. Elle affirme qu’il faut posséder certaines qualités pour réussir comme conductrice d’autobus scolaire.

« Il faut aimer la présence des enfants », dit-elle. « Par ailleurs, je conduis l’autobus pendant les heures de pointe. Pour bien réussir à ce poste, il faut être à l’aise au volant d’un autobus et faire preuve de patience pour affronter les autres conducteurs sur la route qui veulent parfois nous éprouver. »

Kinga conduit un autobus depuis plusieurs ans maintenant. Elle possède une excellente feuille de route, à savoir aucune absence, aucun accident. Elle travaille également à temps partiel dans les bureaux et a refusé un emploi à temps plein parce qu’elle devait cesser de conduire des autobus. Elle aime trop conduire pour s’en passer.

« J’aime beaucoup conduire un autobus », dit-elle. « Quand on m’a offert un poste à temps plein dans le bureau, je ne pouvais accepter parce que je préfère de beaucoup conduire l’autobus et m’occuper des enfants. »

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